L'expéditrice de ce pneumatique était bien trop confiante dans la sagacité de la poste, plutôt que de mettre le nom du destinataire cette dernière s'était contenté des initiales V P.Cela était encore admis à l'époque pour des lettres en poste restante mais ce n'est pas le cas ici.Adréssé au 5 rue Poisson, ce n'était pas un poisson d'avril, il existe bien une rue Denis-Poisson qui dépendait du bureau de distribution 62.N'ayant pu être distribué, le pneu fut envoyé au bureau des rebuts de Paris et ouvert, l'adresse de l'expéditeur étant absente mais heureusement présente à l'intérieur du plis ce qui permis son renvoi le lendemain.
dimanche 14 septembre 2008
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