mercredi 31 décembre 2008

BONNE ANNEE


Vous souhaite à tous et à toutes une bonne et heureuse année 2009.

Tous mes voeux de santé et de bonheur .

jeudi 18 décembre 2008

0,70 de carnet sterner sur lettre


Les premiers carnets de distributeurs sterner ont été mis en vente en août 1993 et contenait 7 TVP (valeur 2,80 F) et un timbre à 0,70 F soit une prime à l'achat de 30 centimes, simplement parce que le distributeur n'acceptait que les pièces de 10 francs.


Pas très facile de trouver le timbre de 0,70 centimes sur lettre, la plupart des usagers ne sachant qu'en faire ou n'ayant pas le débit pour attendre quatre carnets pour avoir 4 timbres à 0,70 permettant l'affranchissement d'une nouvelle lettre.


La plupart des lettres sont l'oeuvre de collectionneurs, enfin celle-ci à le mérite d'avoir circulée(trace d'indexation) et surtout de datée du début de la mise en service des sterner.

mardi 16 décembre 2008

LANCEMENT DE LA MINI MAX




Dominique toujours à la pointe de l'actualité avait évoqué il y a quelques mois le nom de domaine de mini max.
Ce produit est sorti depuis le 15 décembre, il s'agit d'une étiquette mais cette fois sans aucun suivi, le sticker est gratuit alors qu'auparavant les étiquettes de suivie étaient payantes et l'objet à affranchir l'était au tarif de la lettre.

La mini max permet donc l'envoi de marchandises dans le support de son choix sous respect de certaines conditions de dimensions et de poids et d'épaisseur.

L'affranchissement peut être en timbres, vignettes lisa ou de guichet, tarif spécifique pour la France et pour les Dom.

Pour la France : 1,50 de 0 à 100g 2,50 de 101 à 250g 3,50 de 251 à 500g 4,50 de 501 à 1kg
Pour les Dom : 2,30 4,45 7,35 10,30

La première partie du sticker sert de justificatif en cas de demande d'indemnisation (montant en fonction du poids) mais sans suivi aucun je ne vois pas bien comment prouver la réception de l'objet.

dimanche 14 décembre 2008

imprimé taxé


Le 01/08/66 , jour de l'envoi de cet imprimé ordinaire jusqu'à 50g, le tarif passe de 12c à 20 centimes.Pour les envois en nombre, utilisant des timbres préoblitérés ou bien une machine à affranchir, il était prévu la perception du complément en numéraire, mais il me semble que rien n'était prévu de la sorte pour les imprimés ordinaires hormis le rajout du complément.


Autant pour les changements de tarifs des lettres la poste se montrait magnanime, en accordant un ou deux jours de tolérance pour des envois à l'ancien tarif mais il semble que ce n'était pas le cas pour les imprimés.


Ce dernier a été taxé à 30c, bien qu'il ne manquait que 8c, mais à l'époque c'était le montant du minimum de perception, curieusement la taxe a été payée par le destinataire, fait plutôt rare de la part d'une administration et en plus pour un imprimé.

jeudi 11 décembre 2008

LES CENTRES DE CHEQUES POSTAUX







Les premiers centres de chèques postaux seront ouvert en France à partir de janvier 1918, au nombre de six avec Paris, Lyon, Marseille, Bordeaux,Nantes et Clermont-Ferrand.Le réseau atteindra la vingtaine dés les années 20, mais l'on connaît peut être moins les centres de chèques de nos anciennes colonies. Ainsi un centre est ouvert à Madagascar dés 1923, en 1927 à Dakar,Abidjan,Bamako,Conakry,Porto-Novo,Niamey puis Ouagadougou et enfin Douala vers 1950 sans oublier Alger , Rabat et Tunis. Ma liste n'est probablement pas complète.






Comme on peut le voir sur mes scans , les centres de chèques postaux existent encore.

mardi 9 décembre 2008

DIRECTION DE L'ENSEIGNEMENT




La direction des services d'enseignement englobe à partir de 1942, l'école nationale supérieure des postes et l'école supérieure des télécommunications, deux écoles prestigieuses formant les ingénieurs et cadres supérieurs, le siège de la direction était au 36 rue Barrault dans le 13 éme arrondissement de Paris.




Je doute fort que les futurs ingénieurs de l'époque est joué du tampon pour oblitérer cette lettre, probable exercice d'un exemple de remploi d'une enveloppe en cette période de pénurie puisque l'enveloppe a été utilisée 2 fois ce qui explique les bandes collées et à l'intérieur un timbre dessiné au tarif de 4,50f (tarif d'un recommandé) avec oblitération également de la direction 1°cours pratiques.Mais il est probable que cette direction soit fictive s'agissant d'un exercice pratique et n'est aucun rapport avec le lieu énuméré plus haut.

dimanche 7 décembre 2008

TAXE SUR CARTE INTERZONE DU SENEGAL


Cette carte postale a été expédiée par un marin basé à Dakar au Sénégal, d'après une note du 4/12/40 il était attribué 2 cartes postales à 80c par mois aux militaires de l'armée d'armistice.

Les taxes du régime intérieur du 05/01/42 seront appliqué en AOF à partir du 1 mars 1942 aussi la carte postale devait être affranchie à 1,20F cependant il était interdit d'apposer un timbre mobile sur les cartes entre la zone libre (senegal) et la zone occupée (st denis seine).

Sans égard face à cette situation impossible la carte a été taxée au double de l'insuffisance soit 80c le 01/05/42.

Deux mois plus tard une note du 07 juillet 42 stipule que les cartes à 80c devront être remises aux destinataires en exemption de taxe à condition qu'elles portent l'empreinte du cachet du corps ou l'attestation manuscrite de leur provenance.

samedi 6 décembre 2008

CURSIVE DU MINISTRE DES COMMUNICATIONS


Cette cursive semble avoir été utilisée à partir du 12/07/40 jusqu'au 18/11/42 mais j'ai des doutes sur cette date de fin. Cette lettre date du 02 août 1942,pendant la période du secrétariat d'état de robert Gibrat du 18/04/42 au 18/11/42.Robert Gibrat était d'après sa biographie un brillant polytechnicien, après la guerre il sera condamné à la prison mais commencera rapidement une carrière d'ingénieur conseil, il est l'un des concepteurs de l'usine marémotrice de la rance et à aussi travaillé dans le nucléaire.

mercredi 3 décembre 2008

pneumatique retardé




La lecture de la réglementation n°500-73 sur le service télégraphique et pneumatique me permet d'expliquer plus précisément l'acheminement de ce pneumatique. Ce dernier expédié du bureau de St Mandé le 10/08/74 avec timbre à date de guichet à étoile (normalement utilisé après la dernière levée mais là je pense que c'est simplement pour ne pas indiquée une notion d'heure forcement imprécise ) pris en charge par le service pneumatique avec horodateur à 10h25 , le bureau centralisateur de destination à été indiqué ( NY) pour Neuilly.




S'agissant d'un pneumatique au départ de la banlieue ce dernier à été confié à la boulisterie, il s'agit en fait d'un motocycliste qui effectue un circuit prédéfinit et transmet et relève les pneumatiques de chaque bureau, étant à destination de Colombes, bureau non desservi par son circuit, ce dernier l'a remis à son bureau tête de ligne ou bureau centralisateur, pour st Mandé il s'agissait du bureau de Paris 129, cachet de transit au verso à nouveau avec étoile.


Le pneumatique à ensuite été dirigé par tube sur Neuilly, (bureau centralisateur) et seul bureau de banlieue relier par tube, arrivée à 14h15 et enfin acheminé à nouveau par la boulisterie jusqu'à Colombes avec une arrivée à 15h20.




Voilà pour la partie acheminement, revenons maintenant à la griffe retardé fortuitement; la nomenclature que je citais plus haut indique que tout bureau distributeur ou de transit qui reçoit une correspondance ayant subi du retard établit un procès verbal, en cas de retard important , le pli est revêtu, avant mise en distribution de la mention "retardé fortuitement".


Le receveur ou son délégué contrôle, deux fois par jour, pendant quinze minutes, à des heures variant chaque fois, les délais d'acheminement des correspondances d'arrivée.


Le pneumatique en question avait mis 5 heures pour arrivé à destination au lieu d'un délai probable de deux heures.