La lecture de la réglementation n°500-73 sur le service télégraphique et pneumatique me permet d'expliquer plus précisément l'acheminement de ce pneumatique. Ce dernier expédié du bureau de St Mandé le 10/08/74 avec timbre à date de guichet à étoile (normalement utilisé après la dernière levée mais là je pense que c'est simplement pour ne pas indiquée une notion d'heure forcement imprécise ) pris en charge par le service pneumatique avec horodateur à 10h25 , le bureau centralisateur de destination à été indiqué ( NY) pour Neuilly.
S'agissant d'un pneumatique au départ de la banlieue ce dernier à été confié à la boulisterie, il s'agit en fait d'un motocycliste qui effectue un circuit prédéfinit et transmet et relève les pneumatiques de chaque bureau, étant à destination de Colombes, bureau non desservi par son circuit, ce dernier l'a remis à son bureau tête de ligne ou bureau centralisateur, pour st Mandé il s'agissait du bureau de Paris 129, cachet de transit au verso à nouveau avec étoile.
Le pneumatique à ensuite été dirigé par tube sur Neuilly, (bureau centralisateur) et seul bureau de banlieue relier par tube, arrivée à 14h15 et enfin acheminé à nouveau par la boulisterie jusqu'à Colombes avec une arrivée à 15h20.
Voilà pour la partie acheminement, revenons maintenant à la griffe retardé fortuitement; la nomenclature que je citais plus haut indique que tout bureau distributeur ou de transit qui reçoit une correspondance ayant subi du retard établit un procès verbal, en cas de retard important , le pli est revêtu, avant mise en distribution de la mention "retardé fortuitement".
Le receveur ou son délégué contrôle, deux fois par jour, pendant quinze minutes, à des heures variant chaque fois, les délais d'acheminement des correspondances d'arrivée.
Le pneumatique en question avait mis 5 heures pour arrivé à destination au lieu d'un délai probable de deux heures.
1 commentaire:
but this is french!
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