Rien à voir avec james Bond, dans le jargon postal tuer une lettre c'est la retournée à l'envoyeur parce que l'adresse est inconnue ou que le destinataire n'habite plus à l'adresse indiquée, mais l'affaire était d'autant plus sérieuse lorsqu'il s'agissait d'un recommandé ou d'un pneumatique, bon je parle d'une lettre de 1966, toute ressemblance avec des faits actuels serait purement fortuite.
Ce pneumatique a été expédié le 08/11/66 à 16h10 de Paris 26, transit par Paris 21 et arrivée à Paris XI à 17h, présentation à l'adresse, mais personne à ce nom à l'adresse, confirmation par le gardien de l'immeuble avec signature de celui ci ou plus probablement du télégraphiste qui a pris l'information, et à nouveau une autre signature avec la mention parti sans laisser d'adresse cause n°5 (j'ignore malheureusement à quoi cela fait référence).Sur le devant de l'enveloppe on peut lire également la mention "rien au fichier" avec encore une signature, cela veut dire que l'on a vérifié si il y avait un ordre de réexpédition de courrier. Pour finir le pneumatique sera renvoyé le lendemain à 6h55 par le service postal, l'adresse de l'expéditeur étant dans le Val d'Oise à Beauchamp bureau hors zone du réseau pneumatique.
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